La Haute Cour de la Province de Gitega au Burundi a condamné sept (7) personnes pour le délit d’avoir des relations sexuelles avec des personnes du même sexe (LGBTQ+), passibles d’une peine d’emprisonnement allant d’un à deux ans.
Les sept condamnés faisaient partie des 24 personnes arrêtées en février, dont 17 ont été acquittées, et les avocats des personnes condamnées ont déclaré qu’ils feraient appel.
Les sept (7), tous reconnus coupables de ce crime sont membres et dirigeants de l’organisation dénommée « Muco », cette organisation basée dans la ville de Gitega est accusée de promouvoir, soutenir et promouvoir les activités LGBTQ+.
Cinq des personnes reconnues coupables seront condamnées à deux ans de prison tandis que les deux autres seront condamnées à un an de prison en attendant leur appel.
Le verdict de l’affaire a été annoncé le 22 août mais est resté secret. Le tribunal les a condamnés au crime d’avoir des relations sexuelles avec des couples de même sexe, en faisant la promotion de ce crime et en encourageant les autres à le faire.
Un autre reportage de Voice of America indique que l’un des 24 détenus est décédé en prison le week-end dernier, deux jours seulement après que le tribunal a annoncé sa décision.
L’une des personnes incarcérées a également déclaré que le gendarme n’avait pas été expulsé de la prison où il était incarcéré pour traitement d’une maladie du foie B (hépatite B).
Cette affaire a choqué la population du pays burundais car, outre le fait que la décision a d’abord été gardée secrète, depuis son début en mars, aucune organisation de défense des droits de l’homme dans ce pays n’a eu son mot à dire à ce sujet. Parler d’homosexualité au Burundi semble encore tabou.
Certains militants des droits de l’homme en Afrique de l’Est affirment qu’ils évitent de parler de cette affaire afin de ne pas obliger le système judiciaire qui s’en occupe à punir les accusés.
Le président du Burundi, Evariste Ndayishimiye, n’a pas peur de montrer qu’il ne soutient pas les couples de même sexe car, au milieu de ce mois, il a déclaré aux membres de l’Église catholique qui assistaient aux prières que les blancs avaient commis des atrocités en envoyant des missionnaires Une Afrique qui a apporté différentes cultures dont l’homosexualité qui pouvait mettre la vie d’un être humain en danger.